Présentation et composition
Crestor est un médicament dont le principe actif est la rosuvastatine, appartenant à la classe des statines. Chaque comprimé contient une dose spécifique de rosuvastatine calcium exprimée en milligrammes. Disponible en formats 5 mg, 10 mg, 20 mg et 40 mg, cette variation permet une adaptation précise du traitement selon la condition clinique du patient. La rosuvastatine est une molécule hydrophile, ce qui influence son profil pharmacocinétique et sa distribution dans l’organisme.
Indications thérapeutiques précises
Crestor est indiqué principalement dans le traitement de l’hypercholestérolémie primaire, y compris la dyslipidémie mixte, ainsi que dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Il est utilisé chez les patients présentant un risque accru d’événements cardiovasculaires, tel que l’athérosclérose, en complément aux mesures diététiques. La rosuvastatine favorise la réduction du cholestérol LDL et aide à augmenter le cholestérol HDL chez certains patients. Cette thérapie est adaptée aussi bien chez les adultes que chez les adolescents à partir de 10 ans présentant une hypercholestérolémie familiale.
Mode d’action pharmacologique
La rosuvastatine agit en inhibant compétitivement la HMG-CoA réductase, une enzyme clé dans la biosynthèse de cholestérol hépatique. Par cette inhibition, la formation de mévalonate, précurseur du cholestérol, est diminuée, réduisant ainsi le cholestérol intracellulaire. La diminution du cholestérol intracellulaire induit une augmentation du nombre de récepteurs LDL à la surface des hépatocytes, améliorant la clairance du LDL circulant. Ce mécanisme contribue à l’abaissement significatif du LDL-cholestérol plasmatique, facteur de risque cardiovasculaire majeur.
Pharmacocinétique détaillée
Après administration orale, la rosuvastatine est absorbée lentement avec une biodisponibilité d’environ 20%. Le pic plasmatique est atteint entre 3 et 5 heures. Le médicament subit un métabolisme hépatique limité principalement via les enzymes CYP2C9 et, dans une moindre mesure, CYP2C19. La demi-vie d’élimination est estimée à 19 heures, permettant une administration unique quotidienne. La rosuvastatine est principalement éliminée sous forme inchangée par voie biliaire et fécale, avec moins de 10% excrété dans l’urine. Cette pharmacocinétique particularise les ajustements lors d’insuffisance rénale sévère.
Posologie recommandée et ajustements
La dose initiale standard est généralement de 10 mg une fois par jour, avec possibilité d’adaptation progressive selon la réponse lipidique et la tolérance. Chez certains patients à haut risque cardiovasculaire, une dose de départ de 20 mg peut être justifiée. L’augmentation maximale recommandée est de 40 mg par jour. En cas d’insuffisance rénale modérée à sévère, une réduction de la dose maximale est nécessaire. L’utilisation chez les enfants commence à 5 mg, avec une surveillance accrue des paramètres biologiques. La prise doit être régulière, le moment de la journée n’affectant pas significativement l’efficacité.
Interactions médicamenteuses spécifiques
Crestor présente des interactions importantes avec plusieurs substances médicamenteuses. L’administration concomitante avec des inhibiteurs des CYP3A4, bien que ne métabolisant que faiblement la rosuvastatine, peut néanmoins augmenter les concentrations plasmatiques du médicament par compétition au niveau des transporteurs hépatiques. Les fibrates, en particulier le gemfibrozil, accroissent le risque de myopathie par interaction pharmacocinétique. Les anticoagulants oraux de type warfarine peuvent avoir leur INR modifié. Une vigilance particulière est nécessaire lors de l’association avec des inhibiteurs puissants de la P-glycoprotéine et des substrats bactériens de la BCRP.
Effets secondaires observés cliniquement
Les effets indésirables les plus fréquents incluent des douleurs musculaires légères, des céphalées, et des troubles digestifs tels que nausées ou constipation. Des élévations enzymatiques hépatiques sont parfois notifiées, nécessitant des bilans hépatiques réguliers. Des cas rares de rhabdomyolyse, caractérisée par une dégradation musculaire sévère, ont été rapportés. D’autres réactions possibles comprennent des éruptions cutanées, des démangeaisons et une augmentation de la glycémie modérée. Les troubles neuropsychiatriques comme l’insomnie ou des troubles de la mémoire sont très rares mais documentés lors d’une utilisation prolongée.
Suivi clinique et biologique adapté
Un contrôle régulier du profil lipidique est nécessaire pour évaluer l’efficacité du traitement. Des analyses sanguines incluant les transaminases hépatiques doivent être effectuées avant la mise en route puis périodiquement. Une surveillance de la créatine kinase est recommandée en cas de manifestation musculaire. Les paramètres rénaux doivent être surveillés chez les patients présentant une fonction rénale altérée. En pédiatrie, il est conseillé d’évaluer la croissance et la maturation osseuse parallèlement à l’efficacité lipidique. L’adaptation thérapeutique se fait en fonction des résultats cliniques et biologiques.
Précautions d’emploi spécifiques
La rosuvastatine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de troubles musculaires ou hépatiques. En cas d’élévations significatives des transaminases supérieures à trois fois la normale, l’arrêt temporaire ou définitif du médicament doit être envisagé. L’utilisation concomitante avec l’alcool doit être surveillée pour minimiser le risque hépatique. Chez les sujets âgés de plus de 70 ans, la dose maximale recommandée est réduite en raison du risque accru d’accumulation. Des précautions spéciales sont appliquées lors du traitement des patients asiatiques en raison d’une pharmacocinétique différente entraînant des concentrations plasmatiques plus élevées.
Utilisation dans populations spécifiques
Chez les femmes en âge de procréer, une contraception efficace doit être mise en place du fait de l’absence de données suffisantes sur la sécurité pendant la grossesse. La rosuvastatine est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes. En pédiatrie, l’emploi est réservé aux cas d’hypercholestérolémie familiale confirmée, avec un suivi spécialisé. Chez les patients insuffisants hépatiques légers à modérés, l’usage nécessite une surveillance adaptée; en cas d’insuffisance hépatique sévère, Crestor est contre-indiqué. Les études chez les patients avec pathologies graves associées restent limitées, nécessitant une évaluation au cas par cas.
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